Les femmes se sentent défavorisées par rapport aux hommes dans la vie professionnelle
Première lecture :
En ce début du vingt et unième siècle les femmes ne sont toujours pas P.D.G1, ou alors elles le sont rarement. Et pourtant, elles en rêvent. Diplômées au même titre que les hommes elles revendiquent des responsabilités, de la reconnaissance et de l’argent. Ambitieuses, disponibles, mobiles, elles ne correspondent plus du tout aux idées reçues du temps de leurs grand-mères et ne songent plus autant qu’avant à l’équilibre entre leur vie privée et leurs activités professionnelles. Magré tout, la quasi-totalité2 des diplômées des grandes écoles estiment3 être en butte à des freins dans leur ascension au sein des entreprises. Au regard de leurs qualifications elles accèdent très peu aux plus hauts postes et il ne faut pas perdre de vue que les écarts de rémunération entre hommes et femmes à compétences égales ont tendance à s’accroître au fur et à mesure que l’on s’élève dans la hiérarchie. Dans le milieu des affaires comme dans le monde politique, leur parcours est un véritable chemin de croix.
1P.D.G. – Le sigle P.D.G. désigne un président directeur général. C’est le poste le plus important dans une entreprise.
2la quasi-totalité – "Quasi" signifie "presque" et est suivi d’un tiret quand il est joint à un substantif, mais pas devant un adjectif: la quasi-totalité, mais, quasi impossible.
3estiment – On aurait pu écrire "estime" au singulier en considérant que le sujet est "la quasi-totalité", mais ici l’emploi du possessif "leur" (leur ascension) nécessite de mettre le verbe au pluriel car "leur" exprime des possesseurs. Au singulier on aurait eu "la quasi-totalité des femmes estime être en butte à des freins dans son ascension".