Les salariés ne sont pas suffisamment protégés contre les produits toxiques qu’ils manipulent au travail
Première lecture :
Certains produits toxiques ont des incidences graves sur la santé de l’homme et de la femme, sur la capacité de reproduction entre autres1. Des études montrent que l’utilisation de produits qui entraînent des mutations génétiques n’est correctement maîtrisée que pour la moitié des salariés exposés. Les ouvriers du secteur de la métallurgie et de la transformation des métaux notamment sont insuffisamment protégés. La réglementation est-elle défaillante2? Peut-être car elle préconise une prévention graduelle. Dans un premier temps on tente de remplacer un produit toxique par un autre produit moins dangereux. Si c’est impossible techniquement, théoriquement on met en place une protection collective, comme par exemple des ventilateurs dans un endroit fermé, et finalement on cherche une protection individuelle. Dans la réalité, les médecins du travail reprochent aux responsables d’entreprises de ne pas mettre à jour3 avec assez de rigueur la liste des produits chimiques nocifs, ce qui empêche l’adaptation de protections efficaces. La sensibilisation des entreprises envers les substances à risques doit être une priorité.
1entre autres – On met un s à autre parce que l’expression signifie "parmi les autres choses", "parmi d’autres choses".
2défaillante – On reconnaît la même racine que "fail" en anglais, qui signifie le manque, le défaut.
3mettre à jour – "Mettre à jour" signifie réactualiser. Ne pas confondre avec "mettre au jour" qui signifie "découvrir".