oin / oigne / ein / eigne / ain/ aigne
Avant de faire la dictée, entraînez-vous en écoutant les mots suivants:
Les verbes en -oindre, -aindre et -eindre: un g s’intercale entre le i et le n lorsque le n est suivi d’une voyelle dans la conjugaison.
joindre: nous joignons – peindre: vous peignez – craindre: elles craignent
Quant aux verbes dont l’infinitif est en -oigner, -aigner, -eigner, ils ne changent pas.
témoigner: je témoigne – saigner: vous saignez – peigner: tu peignes
Première lecture :
La tempête se lève. Une grande confusion règne brusquement sur la plage. Le vent balaie1 tout sur son passage. Les vagues atteignent des hauteurs impressionnantes. L’orage éclate. Le ciel se teint de nuages sombres. Les lumières du bistrot de la plage s’éteignent brusquement. Les gens ne se baignent plus. Ils rejoignent leurs voitures à la hâte. Un artiste amateur qui peignait le rivage empoigne son chevalet. Il s’éloigne précipitamment. Craignant pour sa fillette qu’elle essuyait et peignait2 soigneusement après le bain, une mère se hâte de rassembler ses affaires. Une bourrasque3 envoie valser un fauteuil de plage trop léger dans les jambes de la fillette. Le coup est rude. Elle saigne un petit peu, mais il est impossible de la soigner sur le champ. Elle le sait et ne se plaint pas. Il est urgent de plier bagage.
1balaie – Le verbe “balayer” peut, mais ce n’est pas obligatoire, perdre son y devant un e qui ne se prononce pas dans la conjugaison (je balaie ou je balaye, nous balayons).
2peignait – Ici c’est évidemment le verbe “peigner” et non le verbe “peindre”. Ces deux verbes ont la même forme aux personnes du pluriel du présent de l’indicatif (nous peignons, vous peignez, ils peignent.
3Une bourrasque – Un coup de vent