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Que faire de nos petits bouts de chou?

Que faire de nos petits bouts de chou?

schedule 11.09     mic Katia Bitsch     chrome_reader_modeTraduction:

Avec plus de 800 000 naissances en 2006, la France est championne d’Europe de la natalité! Un record réjouissant, mais cet accroissement démographique pose le problème des modes de garde pour les enfants de 0 à 3 ans. Quinze mille places en crèche ont été créées entre 2002 et 2004, le gouvernement annonce 20 000 berceaux supplémentaires d’ici 2008. Un chiffre encore insuffisant.

Aujourd’hui encore seuls deux enfants sur 10 ont une place en crèche municipale et trouver un mode1 de garde pour les autres reste une belle gageure.

Une enquête a été réalisée auprès des Parisiens en 2006. 35% affirment avoir eu des difficultés à trouver un mode de garde. Léger mieux tout de même car en 2004 ils étaient près de 56%.

Christophe est un jeune papa d’un petit bout de chou de 2 mois. Il a étudié les différentes possibilités de garde, toutes se révèlent problématiques.

– C’est presque un lieu commun de dire qu’en crèche les places sont très peu disponibles, et donc, avec un enfant il est pas évident que nous soyons éligibles et retenus pour pouvoir le placer en crèche, donc on fait le possible pour présenter l’enfant aux différentes commissions qui ont lieu, je crois, tous les 3 mois. On a essuyé un premier refus. On ne désespère pas. On représentera notre dossier aux différentes commissions suivantes. En ce qui concerne la garde partagée, qui est souvent une garde alternée, le principe repose sur la mutualisation de moyens entre différentes familles qui, à tour de rôle, vont accueillir les enfants chez eux – généralement c’est une semaine chez l’un…, enfin, une semaine dans une famille, une semaine dans l’autre famille. La nounou se déplace et va d’appartement en appartement, et accueille donc les enfants et s’occupe d’eux tout au long de la journée. Le problème pratique que l’on rencontre, c’est une problématique de logistique pure, hein, c’est-à-dire qu’il faut monter les enfants au troisième, quatrième, cinquième étage sans ascenseur. Il faut monter les couches. Il faut monter tout le matériel. Il faut redescendre tout ce matériel à l’occasion des sorties au parc, donc on imagine la difficulté pour les familles, les nounous, les enfants d’habiter au troisième, quatrième étage dans un système de garde partagée. Pour ce qui est des assistantes maternelles, on a bien étudié la question, les assistantes maternelles -même si cette solution existe – elles sont très peu disponibles, puisque beaucoup de familles confient leur enfant aux assistantes maternelles. Donc, nous, on nous a un petit peu expliqué que, en ce moment, il n’y avait pas de possibilité de ce point de vue-là. Donc voilà, on a fait le tour de la question. On attend instamment et impatiemment2 d’avoir une réponse des crèches, parce que finalement pour nous c’est la solution de choix. C’est pas forcément la plus économique, bizarrement, et ça, on s’en est rendu compte. Une garde partagée semble être la solution la plus économique – même si elle est difficile à mettre en oeuvre. Et par contre la crèche est une solution, on va dire, professionnelle, qui met en avant des atouts évidents de logistique, d’organisation, de compétence et de socialisation pour l’enfant.

Une place en crèche coûte environ 250 euros par mois, mais la Caisse d’allocations familiales prend en charge une partie de ces frais. Pour une assistante maternelle, le coût varie de 250 à 500 euros par mois. Enfin employer une nounou à domicile est le mode de garde qui s’avère le plus cher, environ 1000 euros par mois mais une partie de ces frais peut être déduit des impôts.

Quoi qu’il en soit, pour les familles ayant de faibles revenus, trouver un mode de garde relève parfois du parcours du combattant3. Leila vit à Paris. Elle a deux enfants et n’a pas les moyens d’envisager un autre mode de garde que la crèche.

-Ben, c’est la deuxième fois que je rencontre ce problème, en fait. J’avais eu le problème avec ma première fille en 2001. J’avais pas trouvé de place en crèche et puis j’étais limitée par les moyens donc j’ai pas pu faire garder ma fille et j’ai été obligée de rester à la maison jusqu’à ce qu’elle ait trois ans et qu’elle puisse rentrer en maternelle. Et maintenant, j’ai eu un enfant, il y a de ça quatre semaines et je veux absolument trouver une place en crèche au moins pour le mois de septembre pour pouvoir retourner travailler parce que cette fois-ci je suis à mon compte donc je suis obligée de retourner au travail et apparemment, eh bien, les places sont toujours limitées. C’est toujours le parcours du combattant. Pour l’instant je suis encore dans le processus. J’ai donc fait une demande de place au cinquième mois de grossesse. J’ai apporté l’extrait de naissance et maintenant j’attends une réponse qui va être certainement non parce qu’on m’a déjà prévenue non officiellement qu’il y avait plus de place de toute façon. Et donc, mon recours maintenant, c’est de faire appel à une… un fonctionnaire, quoi, de la mairie, la personne qui s’occupe en fait des crèches pour l’arrondissement, et lui demander d’appuyer ma demande de crèche. Il faut donc prendre rendez-vous le mercredi de 9 heures à midi – c’est tout – pour pouvoir prendre rendez-vous avec cette dame, peut-être, éventuellement. Ah, c’est… Les formalités sont importantes. Pour prendre rendez-vous – ne serait-ce que pour faire la demande en crèche- il faut aller en mairie, prendre rendez-vous le bon jour, pour voir la personne un autre jour, pour enfin faire une demande d’inscription en crèche.

Et à ce moment-là, on vous décourage déjà. On vous prévient déjà que vos chances sont quasiment nulles. Je croise les doigts, mais cette fois je me dis… peut-être qu’ils verront que mes circonstances personnelles vraiment, me rendent vraiment la candidate, je dirais, prioritaire, parce que, si je trouve pas de place en crèche, j’ai pas les moyens de les faire garder à la maison, et j’ai ouvert un petit commerce de proximité. Eh bien je serai obligée de fermer, quoi. Là, j’ai déjà mis, honnêtement, mon commerce en vente parce que je suis fatiguée. Je suis fatiguée de courir toujours et puis de me battre constamment, quoi. On a l’impression de faire du contre-courant.

-Les autres modes de garde, vous y aviez songé?

-Ben les autres modes de garde sont trop coûteux en fait. Pour avoir une personne à domicile, c’est un minimum de 1200 euros de salaire. Avec les charges sociales, bon ben ça augmente. On vous dit que c’est déductible sur vos impôts, mais moi, j’ai pas pour l’instant de revenus qui me rendent imposable. Je suis non imposable, donc on ne me rembourse rien sur mes impôts. Moi, je vis avec un tout petit revenu, en fait. Donc, voilà, si on a des petits revenus, faire garder à domicile, c’est pas possible. C’est un enfant de trois mois. Je ne me sens pas du tout rassurée de laisser mon enfant de trois mois chez une assistante maternelle à son domicile. Moi je voulais savoir que mon enfant est en crèche, encadré, quoi, dans une structure faite pour.

Mais les places en crèche sont très prisées et les listes d’attente se rallongent. Alors un certain nombre de parents décide de former des associations, d’embaucher des éducateurs et de créer une crèche parentale. Béatrice est éducatrice. Elle travaille au Repère des lutins, à Paris. Elle nous explique le fonctionnement de ces structures un peu particulières.

-Donc les parents sont investis dans la crèche, c’est-à-dire qu’ils font des permanences. Ils sont présents dans la crèche. On accueille actuellement 16 familles. Dans chaque famille ils ont une tâche bien précise. Les tâches peuvent aller de la présidence au bricolage, en fait, s’il y a des bricolages à faire au sein de la crèche, l’achat alimentaire, des achats d’hygiène. Donc voilà, donc les parents, eh bien ce sont les employeurs aussi, enfin…, du personnel, et ce qu’il y a de différent par rapport à une crèche collective, c’est l’investissement des parents, c’est-à-dire leur présence sur la structure. Donc on a un parent qui vient le matin, qui fait une permanence de 8 heures à midi et demie. On a un parent l’après-midi de 2 heures et demie jusqu’à 19 heures. Et donc, le parent, il est là, bon. Il a quelques petites tâches qu’on appelle tâches de permanence, c’est-à-dire qu’il y a l’entretien du linge, au niveau de la cuisine, et ensuite, il fait partie intégrante de l’équipe ou il peut mettre des activités en place avec l’équipe.

-Alors vous, en tant que professionnelle, travailler dans une crèche parentale, ça change quelque chose?

-Tout à fait parce que j’ai eu l’occasion d’avoir les deux expériences. Quand on est en crèche municipale, on a une relation avec les parents assez distanciée, mais le fait qu’on soit employé par des parents… Disons que toute la relation avec la famille change, c’est-à-dire qu’il y a une relation beaucoup plus privilégiée en fait au sein de la crèche … par exemple comme il y a des parents qui font les permanences, donc on travaille aussi sous le regard des parents, donc ça change quelque chose.

-Ça change quelque chose également par rapport à l’enfant?

-Ce qui va changer par rapport à l’enfant, c’est le fait que son parent soit présent et qu’il ait à accepter de partager son parent avec les autres enfants parce que quand le parent il est présent, il est présent pour son enfant, mais il est aussi présent pour l’ensemble du groupe, donc il doit aussi avoir ce regard sur l’ensemble de la collectivité. Et l’enfant, en général, il a du mal, soit à…, enfin ça dépend des âges des enfants, mais ils peuvent avoir du mal à accepter mais c’est une bonne expérience. Donc on voit que quand même le passage à la crèche parentale -qui crée quand même des liens très forts entre les enfants et aussi entre les familles parce qu’elles se connaissent – ça crée un réseau de connaissances donc c’est vrai que ça crée quelque chose d’assez fort en fait, je dirais. Ça peut jouer un rôle contre l’isolement de certaines familles. Enfin, bon, par exemple, ici on est dans un quartier quand même où il y a pas mal de cultures et de niveaux socio-culturels différents, et c’est vrai que c’est le fait d’être dans une crèche parentale, ça permet aux familles de rencontrer d’autres familles et de se sentir un peu moins isolées.

-Donc, au-delà d’un simple mode de garde, c’est un moyen de créer du lien social.

-Voilà! C’est vraiment un moyen de créer du lien social. C’est une grande famille, en fait, je dirais, la crèche parentale, en fait.

Aujourd’hui c’est Abdelahdi qui joue les baby sitter, mais pour ce papa de 42 ans, c’est un vrai bonheur.

-Comme je n’ai pas l’occasion de voir souvent ma fille, en tout cas à la maison puisque je rentre tard, pour moi, c’est extraordinaire de pouvoir passer. Là, elle dort. Tout à l’heure elle va se réveiller. Je vais passer un après-midi avec elle. C’est génial pour moi, et pour elle aussi, je suppose. Ça tisse des liens entre les parents, les enfants le ressentent. Ça tisse des liens entre les enfants aussi. Enfin, moi, je le ressens comme ça.

Le gouvernement, conscient de la problématique de la petite enfance, poursuit ses efforts. 10 000 places en crèches sont créées chaque année et 56.6 millions d’euros vont être investis entre 2007 et 2008.

With more than 800 000 births in 2006, France is the European champion for natality. It’s a delightful record, but this demographic surge has created a problem when it comes to care for the nought to threes. 15 000 places in crèches were created between 2002 and 2004, and the government has announced another 20 000 additional cribs by 2008. But that figure still isn’t enough.

Today only two out of ten children get a place in a municipal crèche and finding care for the others is something of a lottery.

An survey was carried out among Parisians in 2006. 35% said they’d had difficulty finding care. A slight improvement, nonetheless, because in 2004 the number was almost 56%.

Christophe is a young dad whose little sweetheart is two months old. He studied the different care options, and they all proved problematic.

– It’s pretty much a truism to say there’s very little availability for places in a crèche, and so with our child it’s not at all sure we’ll be eligible and accepted to put him in a crèche So we’re doing all we can to present the child to the various commissions that meet every three months, I think. We’ve had our first refusal. We’ve not given up. We’ll put our case forward again to the various commissions that are coming up. Concerning shared care, which is often done by alternation, the principle is to share resources between different families, who take it in turn to have the children at home – in general, it’s one week with one family, one week with another. The nanny will move around and go from flat to flat, where she’ll look after the children and take care of them all day long. The practical problem we come across is a purely logistical one – that’s to say you’ve got take the children up to the third, fourth or fifth floor without a lift. You’ve got to take up the nappies. You’ve got to take up all the materials. You’ve got to take back down all the materials when you want to go to the park; so you can imagine how difficult it is for the families, for the nannies, for the children to live on the third or fourth floor in a system of shared care. As far as maternal assistants are concerned, we looked hard at this question, maternal assistants – but even if this solution does exist – there’s very little availability, because lots of families put their child with a maternal assistant. So, we were told pretty much that there was no chance as far as that was concerned. So there we are, we’ve looked at the question from all angles. We’re urgently and impatiently waiting for a reply from the crèches, because in the end that’s our preferred solution. It’s not necessarily the most economic, bizarrely and that we’ve realised. Shared care seems to be the cheapest – even if it is difficult to put into practice. But on the other hand a crèche is a solution which you could say is professional, which has going for it all the obvious advantages concerning logistics, organisation, skills and socialisation for the child.

A place in a crèche costs around 250 euros per month, but Social Security Funds will pay a part of the cost. For a maternal assistant, the cost is between 250 and 500 euros per month. And then to employ a nanny at home is the most expensive care option, around 1000 euros per month but a part of those expenses can be deducted from taxes.

Whichever way you look at it, for families on a low income finding care can sometimes be a long hard struggle. Leila lives in Paris. She’s got two children and hasn’t got the means to envisage any other care option than a crèche

-Well, it’s the second time I’ve come across this problem in fact. I had the problem with my first daughter in 2001. I couldn’t find a place in a crèche and then I had limited means so I couldn’t have my daughter looked after and I was obliged to stay at home until she was three years old and she was able to go to infant-school. And now, I’ve had a child four weeks ago and I absolutely want to find a place in a crèche at least by September so that I can return to work because this time I work for myself so I’ve got to go back to work and apparently, well, the places are still limited. It’s a long hard struggle. For the moment, I’m still going through the procedures. So I asked for a place when I was five months pregnant. I took them the birth certificate and I’m waiting for a reply which undoubtedly will be « no » because I’ve already been warned unofficially that in any case there were no more places. And so now, the remedy available is to lodge an appeal with a civil servant at the Town Hall, the person who looks after crèches for the district and ask her to support my application for a place in a crèche So you’ve got to make an appointment on a Wednesday between 9.00am and mid-day – that’s the only time available – to be able to have an appointment with this woman, maybe, sometime. There’s a lot of bureaucracy. To have an appointment – just to make an application for a place in a crèche – you’ve got to go to the Town Hall, make an appointment on the right day, to see the person on another day, so that in the end you can make an application to sign up for a crèche

And at that point they already start to discourage you. They warn you already that your chances are virtually nil. I’m crossing my fingers, but this time I tell myself, maybe they will really see my personal circumstances, make me really a priority candidate, because if I don’t find a place in a crèche, I haven’t got the means to keep them in the house and I’ve opened a little corner ship. Well, I’ll have to close it. To be honest, I’ve already put it up for sale because I’m tired. I’m tired of always running around and then fighting all the time. You get the feeling you’re swimming against the tide.

-Have you thought about other care options?

-Well the other care options are too expensive in truth. To have someone at home, it’s a minimum of 1200 euros in salary. Plus employers’ charges, that pushes it higher. They tell you it’s deductible from your taxes, but for the moment I’ve not got revenues that make me taxable. I am not taxable, so they won’t reimburse anything on my taxes. I live on a very small income, in fact. So there you have it, if you are on a low income, home help is not possible. It’s a child who’ll be three months old. I don’t feel at ease at all leaving my three month old child with a maternal assistant at her home. I want to know that my child is in a crèche, looked after in a system designed for that.

 

But places in a crèche are very sought after and the waiting lists get longer. So a certain number of parents have decided to create Associations, to hire educators and create a Parental Crèche. Beatrice is an educator. She works for « At the sign of the Pixies » in Paris. She explains how these slightly unusual organisations work.

-So the parents are implicated in the running of the crèche, that’s to say there’s a duty rota. They are present in the crèche We have 16 families at the moment. Each family has a clearly defined task. The tasks can range from being President to do-it-yourself, purchasing food, purchasing sanitary equipment. So that’s how it is, the parents are employers, too, of the permanent staff, and that’s what’s different compared with a collective crèche, it’s the involvement of the parents, that’s to say their presence within the structure. So you have one parent who comes in the morning, who will be on duty from 8.00am to 12.30pm. There’s a parent in the afternoon from 2.30pm to 19.00pm. And so the parent is there. There are a few little jobs that we call duty jobs, that’s to say there’s taking care of the washing, the cooking and then he or she joins the team or can organise activities in conjunction with the team.

-So for you as a professional, does working in a Parental Crèche change anything?

-Absolutely because I’ve had the opportunity to experience both. When you’re in a municipal crèche, your relationship with the parents is fairly distanced, but here the fact that you’re employed by the parents… Let’s say your entire relationship with the family changes, that’s to say there’s a relationship that’s a lot more intimate in fact when you’re at the heart of the crèche For example there are parents who do duty rotas, so you work under the eye of the parents, so that changes something.

-Does that change something too for the child?

-What’s going to change for the child is the fact that his parent is present and he’s got to accept sharing his parent with the other children because when the parent is present, he is present for his child, but he’s also present for all the group, so he’s got as well to have a vision that encompasses the collective as a whole. And the child in general finds it difficult, either to – in the end it depends on the ages of the children – but they can have difficulty accepting that. But it’s a good experience. So you can see that by going via a Parental Crèche – which creates in the end very strong links between the children and also between the families because they know each other – it creates a network of acquaintances so it’s true it creates something fairly strong in fact, I would say. That can play a role in preventing some families from becoming isolated. For example, here we’re in a neighbourhood where there are quite a different cultures and socio-cultural levels, and it’s true that the fact of being in a Parental Crèche allows families to meet other families and to feel a little less isolated.

-So more than just being a simple system of care, it’s a way of creating social ties.

-That’s right! It’s really a way of creating social ties. It’s a big family, in fact, I’d say, the Parental Crèche.

Today it’s Abdelahdi who’s the babysitter, but for this 42 year old dad, it’s a real pleasure.

-As I don’t often get a chance to see my daughter, at home at any rate, because I come home late, for me it’s extraordinary to be able to come here. There she’s sleeping. In a little while she’s going to wake up. I’m going to spend an afternoon with her. It’s great for me and for her, I imagine. It creates links between the parents and the children feel that. It creates links between the children too. At least I feel it like that.

The government, aware of the problem of care for young children, is continuing its efforts. 10 000 places in crèches are created each year and 56.6 million euros are going to be invested between 2007 and 2008.

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