Le bouche-à-oreille est une forme de communication. Vous trouvez aussi l’expression écrite sans les tirets qui séparent les mots, le bouche à oreille.
Les tirets peuvent se mettre dans une expression substantivée, c’est-à-dire dans une expression de plusieurs mots, qui devient un substantif, autrement dit un nom précédé d’un article, le bouche-à-oreille. Notez le masculin!
Vous connaissez la bouche. Vous connaissez l’oreille. L’une parle, l’autre entend, elle écoute… et parle si je puis dire, pour informer de sa bouche quelqu’un d’autre à son tour. Quoi de plus naturel en somme? Cela s’appelle communiquer quelque chose à quelqu’un, communiquer avec quelqu’un, se communiquer des informations au sens réciproque.
Un aspect culturel
Le phénomène est ancien. Il existe même des cultures dans le monde, dites de l’oralité, au sein desquelles se transmettent verbalement les savoirs. C’est aussi le cas de nombreux folklores, dont le folklore français, où des chants, des récits, des contes, des savoir-faire artisanaux n’ont été transcrits que tardivement. Les gens se réunissaient autrefois à la tombée de la nuit, à la lumière du feu, pour se parler. On appelait cela les veillées, dont le mot ne désigne plus guère maintenant que la veillée de Noël, où l’on reste éveillé tard le soir, éventuellement en assistant à la messe de minuit, et le réveillon du Jour de l’An, pour célébrer l’année nouvelle.
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