C’est en effet un son (o) et c’est un mot, féminin : l’eau, une eau pure, une eau claire, une eau minérale gazeuse, ou non gazeuse dite aussi une eau plate.
L’origine du o qui s’écrit au, ou eau est imprécise. Elle se perd dans les recherches étymologiques. Mais la graphie e.a.u n’en demeure pas moins présente dans la langue française, et peut présenter des difficultés qu’il convient de régler. Le son o s’écrit de diverses façons, dont le:
-eau
-au
o
ô
Intéressons-nous cette fois seulement au o orthographié e.a.u., car il y a quelques constantes à repérer.
Sa prononciation est clairement celle d’un o fermé. La bouche fermée, arrondie.
Ajoutons qu’il se trouve essentiellement
Dans des mots monosyllabiques, c’est-à-dire constitués d’une seule syllabe : un veau, la peau, c’est beau.
Dans des terminaisons de mots : un bateau, un château, un chameau (ce mot désignant l’animal ou une personne détestable, ‘quel chameau!’), un escabeau (quelques marches pour pouvoir se hausser), un chalumeau…
Des noms de petits d’animaux : le petit du renard s’appelle le renardeau, celui de la souris est un souriceau, les petits lions sont des lionceaux. Notez que dans leur jeune âge ils n’ont pas de féminin.
Des dérivés : comme le bureau donne la bureaucratie, au sens de l’influence, parfois abusive, de l’administration de l’Etat.
Mais revenons à nos moutons, et, selon le titre annoncé, revenons-en à l’eau, objet de préoccupation écologique, si essentielle, si poétique. Commençons par quelques rappels d’ordre grammatical:
L’eau, une eau, de l’eau, pas d’eau, à eau, les eaux…
Il y a de quoi s’y perdre.
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