En voici deux pour le prix d’un, comme on dit. Un N majuscule au début du prénom, un n minuscule à la fin.
Napoléon, ce n’est pas que la Bérézina
L’expression très usuelle « C’est la Bérézina » fait référence à la déroute de l’armée napoléonienne en 1812. A cette date, Napoléon dirige ses troupes face aux Russes, vers Moscou. Mais c’est une erreur de la part de l’Empereur car il se trouve bloqué devant une rivière infranchissable, nommée Bérézina. L’armée subit beaucoup de pertes, et le froid, et la famine. Cette situation a donné cette expression pour qualifier une situation catastrophique.
Laissant respectueusement le général Bonaparte et ses campagnes guerrières aux historiens, tournons-nous plutôt vers le rôle, parfois méconnu, qu’il a joué ou inspiré dans les Sciences, les Arts et les Lettres.
Les sciences
Napoléon possède une passion sincère pour les sciences. N’écrit-il pas?
Si je n’étais pas devenu général en chef… je me serais jeté dans l’étude des sciences exactes. J’aurais fait mon chemin dans la route des Galilée, des Newton. Et puisque j’ai réussi constamment dans mes grandes entreprises, eh bien, je me serais hautement distingué par des travaux scientifiques. J’aurais laissé le souvenir de belles découvertes. Aucune autre gloire n’aurait pu tenter mon ambition.
Le théorème de Napoléon
Bonaparte a été élu membre de l’Institut des Sciences, il s’intéressait aux recherches scientifiques et fréquentait les savants. Il laisse par exemple son nom attaché au théorème, dit de Napoléon. Il s’agit d’un théorème de géométrie portant sur des triangles équilatéraux construits à partir d’un triangle quelconque.
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