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Le contraire de la paix, c’est pas la guerre, c’est la violence
affirme Jacques Belin, qui est le directeur général du grand musée de la deuxième guerre mondiale, à Caen.
Ce que nous voulons, c’est…, c’est convaincre chaque visiteur, et, au-delà des visiteurs, tout le monde, que la paix du monde est entre ses mains et que la responsabilité de… des conflits, c’est une responsabilité collective, certes, mais que la responsabilité collective est l’addition des comportements individuels.
Située au coeur de la Normandie, la ville de Caen est un haut lieu du Débarquement. Pour se souvenir ou pour découvrir et comprendre l’importance de cet évènement de l’été 1944, une visite au Mémorial s’impose, comme nous l’explique monsieur Belin:
Le Mémorial de Caen est un grand musée moderne qui veut attirer l’attention de tous sur la fragilité de la paix, des libertés et des droits de l’homme.
Il s’agit d’un espace d’exposition:
Dans le Mémorial tel qu’il est aujourd’hui, nous avons énormément de…, bien sûr d’objets, mais nous avons aussi beaucoup de films, beaucoup d’affiches, beaucoup de photos…
Et dans cet espace, un effort est fait pour permettre aux visiteurs de revivre autant que possible les évènements passés:
Nous pensons que, pour intéresser à l’histoire et à la réflexion philosophique le grand public et plus particulièrement les jeunes, il est nécessaire d’avoir une mise en oeuvre scénographique très très forte.
Nous présentons un film sur le débarquement, qui est un film qui a été constitué essentiellement d’images d’archives un film qui se déroule sur deux écrans géants, où le visiteur est au milieu de l’action. Le visiteur peut vivre ces évènements des deux côtés à la fois.
De plus, une extension du musée est en train d’être réalisée. En effet, un musée pour la paix doit montrer l’horreur de la guerre et aussi étudier les conditions de la paix dans le monde. C’est une curieuse manière d’augmenter le rôle du musée. C’est toujours un lieu de mémoire avec, en plus, une fonction d’anticipation sur l’avenir.
Ce nouveau bâtiment permettra aux visiteurs de comprendre non seulement le vingtième siècle mais aussi de bien réfléchir aux enjeux du début du vingt-et-unième
Si vous n’êtes pas sûr de votre français, ne soyez pas inquiets, tout est prévu:
Alors c’est un lieu international et aujourd’hui 65% seulement des visiteurs sont français donc on a 35% de visiteurs qui sont étrangers et tout est fait pour que, en allemand, en anglais et en français, tout soit compréhensible.
Et ce n’est pas tout, des stages d’animation et d’enseignement sont aussi proposés toute l’année. Ces stages sont destinés à des professeurs d’histoire, à des journalistes, des photographes archivistes, des scientifiques.