Version Ralentie
Ils sont tous, nos 29 coureurs, sur la ligne de départ. Regardez-les bien. Et je peux vous dire que c’est une question maintenant de secondes.
Attention, le départ c’est imminent!
Attention, c’est parti! Et on applaudit bien fort, tout le public applaudit ! On les applaudit tous! Voilà, oh là, là, là, là!
Maintenant, ça y est, ils entrent dans l’eau, regardez les premiers, déjà dans l’eau, déjà dans l’eau! Ah, je peux vous dire que c’est parti à toute vitesse! Oh, que ça va vite, Michel, que ça va vite!
L’île de Noirmoutier dans l’ouest de la France a une nature géographique très spéciale. A marée haute, c’est une vraie île, isolée du continent par l’océan atlantique. Il faut faire quatre kilomètres en bateau pour accoster au pays de la Loire, à Beauvoir-sur-mer. Mais quand la mer est basse, on voit apparaitre entre les vagues un chemin pavé : la route du Gois.
Le Gois, c’est en fait, un trait d’union naturel entre le continent et puis l’île de Noirmoutier et à partir de là nous avons une route submersible qui se recouvre avec la marée.
Et à partir de cette spécificité géographique Jo Cesbron et ses «Amis du Gois» ont imaginé «Les foulées du Gois», un concours d’athlétisme qui est peut-être unique au monde : il se déroule à marée montante.
C’est la lutte de l’homme contre la mer. Ce sont des athlètes, il y a… c’est limité à trente pour des raisons de sécurité à trente athlètes de haut niveau qui sont des internationaux. Et il faut absolument traverser marée montante, c’est-à-dire qu’ils vont se battre contre la mer qui monte.
Regardez la vitesse à laquelle * Patrick Samba est parti. Oh quelle attaque, quelle attaque! Oh, Michel c’est une attaque de fureur! Regardez! Oh, la, la, la, la, la! Il a… oh, il a 60 mètres d’avance actuellement! Quelle facilité! Quelle facilité! Oh, il est beau, il est beau!
Oui, c’est très beau de regarder des athlètes dans une forme physique époustouflante qui courent dans l’océan, dans les vagues jusqu’aux genoux, au soleil couchant à l’horizon. C’est une épreuve qui récompense les attaquants: les plus en avance affrontent moins de vagues:
Ca arrive très, très vite et puis il y a deux courants qui s’affrontent, si vous voulez, ça se croise sur la route et ça fait la difficulté de la course.
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