Version Ralentie
Cet été, l’ostréiculture a connu une grave crise dans toute l’Europe mais l’une des régions les plus touchées se trouve en France, entre Bordeaux et La Rochelle : le bassin de Marennes-Oléron. Ici, l’huître a un goût particulier, une histoire séculaire et un vrai rôle économique. Reportage de Florence Maître.
This summer, oyster farming has experienced a serious crisis in all of Europe, but one of the hardest hit areas is in France between Bordeaux and La Rochelle: the Marennes-Oleron area. Here, the oyster has a distinctive taste, a long-standing tradition and a real economic role. Reporting by Florence Maitre.
On est en plein mois d’août et pendant que d’autres profitent des vacances, les ostréiculteurs déversent par camion des tonnes de coquilles d’huîtres vides devant la préfecture de Charente-Maritime, le symbole de l’État.
We are right in the middle of August and while others enjoy their holidays, oyster fishermen are dumping by the truckload tons of empty oyster shells, in front of the Charente-Maritime Prefecture, the symbol of the State.
Didier, ostréiculteur à Marennes veut des aides, mais pas seulement.
Didier, an oyster fisherman in Marennes wants subsidies, but that’s not all.
-Ce qui se passe, c’est qu’on est un petit peu en colère parce que ça fait plusieurs années que les huîtres crèvent et on nous dit pas pourquoi. Et ça, c’est un gros problème pour nous parce qu’on ne sait pas ce que l’on va faire à l’avenir, quoi. Moi, l’année dernière, on a fait… on a perdu 60%, et là, cette année, on est en train de perdre 50%. Alors ça fait énorme. Et puis en plus les prix sont pas à la hausse, la demande est pas là alors le commerce est faible. Enfin voilà !
-What’s happening is that we are a bit angry because for several years now the oysters have been dying and no one is telling us why. That’s a big problem for us. We don’t know what we are going to do in the future. Personally last year, I lost 60% and now, this year, we’re losing 50%. So… that’s a lot. What’s more, the prices are not going up, the demand isn’t there, sales are weak, you see.
For the full transcript of this report – join French Classes