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À plus de 6 000 kilomètres de Paris, sous le soleil des Caraïbes s’étendent les Antilles françaises. La Martinique, la Guadeloupe, Saint Martin et Saint Barthélémy. Des milliers d’Antillais ne profitent pas de la douceur de ces îles ; ils viennent en métropole pour trouver du travail.
More than 6000 kilometres from Paris under the Caribbean sunshine stretch the French West Indies. Martinique, Guadeloupe, Saint Martin and Saint Bartholomew. Thousands of people from the West Indies don’t benefit from these islands’ mellowness; they come to the French mainland to find work.
-C’est vrai qu’au début, nous, en tant que créolophones, on va dire, il y a bien sûr, historiquement parlant, un vrai tabou sur le créole, puisqu’il était interdit de parler créole à la maison ou à l’école et donc on a grandi avec ce tabou-là. Et puis les générations, au fur et à mesure, se sont rendu compte de l’importance du créole dans la culture antillaise et revendiquent de plus en plus cette appartenance-là. Et donc l’accent qui, avant, était très mal vu, devient de plus en plus quelque chose d’original, quelque chose à laquelle on s’attache. Tout le monde défend aujourd’hui le créole. La preuve, c’est qu’on demande que le créole figure aux épreuves du bac et soit enseigné à l’université donc il y a une véritable réappropriation de cette culture de la France, quand même, il faut bien le préciser.
-It’s true that to begin with, for us as Creole-speakers, you might say, there was of course historically speaking a real taboo about Creole, because it was forbidden to speak Creole in the house or at school so we grew up with that taboo. And then the generations, little by little, realised the importance of Creole in West Indian culture and more and more they assert this heritage. And then the accent, which before was looked down upon, has become more and more something original, something to which we are attached. Everybody today defends Creole The proof is that people are asking for Creole to feature in exams for the baccalaureate and for it to be taught at university, so there is a real re-appropriation of this culture in France, finally, which is worth emphasising.
-Qu’est-ce qui manque ? Le culturel. Les fêtes familiales d’antan. Par exemple, Noël, ça commence dans une famille et ça se termine chez le voisin après avoir passé sur cinq ou six maisons donc c’est ce côté convivial peut-être qui nous manque ici. Je vais prendre l’exemple de ma fille : je sais que ma fille, quand elle est restée… elle reste deux mois à la Martinique, quand elle revient, il y a toute une série de fruits ici qu’elle ne veut plus manger parce qu’elle est restée sur une gamme de fruits, que ce soit les pommes-cannelles, que ce soit les caramboles, que ce soit ce genre de choses, ce sont des fruits qui nous manquent ici, que je prends plaisir à manger, lorsque je mange une pomme-cannelle. Nous avons aussi des abricots, qui sont très différents des abricots qu’on trouve ici. Ce sont des fruits qui sont très gros et très sucrés, dont la confiture, elle a un autre goût que la confiture d’abricot de métropole ! La culture antillaise, elle se retrouve, à mon avis, sur des différents niveaux. Par exemple, je vais vous donner un exemple qui est mondialement connu : le zouk. C’est une manière d’exporter notre joie de vivre ou bien par le biais du zouk, du rythme, on arrive à faire passer des messages, on arrive à faire tout ce genre de choses.
– What do we miss? The cultural side of things. The family parties we used to have. For example, at Christmas, it begins with one family and it finishes at the neighbour’s having gone via five or six houses, so it’s maybe that convivial side of things that we miss here. I’ll take the example of my daughter, when she stayed… she stays two months in Martinique, when she comes back there’s a whole range of fruits she doesn’t want to eat any more because she’s become so used to a range of fruits, be it sugar-apples, be it star fruit, be it this type of thing, they are fruits we miss here, that I enjoy eating, when I eat a sugar-apple. We also have apricots that are very different to the apricots that you find here. They are fruits that are very large and very sugary, whose jam has a completely different taste to the apricot jam that you find on the French mainland! West Indian culture is to be found, in my opinion, on different levels. For example, I’ll give you an example that’s known the world over: the Zouk. It’s a way of exporting our joy in life either through Zouk, through rhythm you manage to send a message, you manage all sorts of things.
D’abord, il y avait les Indiens. Puis sont arrivés les colons blancs pour exploiter les richesses des Antilles. Enfin, ils ont fait venir les Noirs.
First, there were the Indians. Then came the white colonials to exploit the wealth of the West Indies. Finally they brought in black people.
-C’est compliqué en ce sens qu’il y a une histoire particulière, il y a l’esclavage, bien sûr. Déportation de peuples africains vers les Antilles et les Amériques essentiellement dans un but économique mais, sous-jacent, il y avait véritablement cette espèce de génocide et il faut quand même insister sur le fait que l’esclavage, en tant que tel, je parle de la traite négrière hein, mais je veux surtout insister sur… le cheminement qu’il y a aujourd’hui fait que l’esclavage est un peu le terreau du racisme d’aujourd’hui. Moi, je pense que les gens sont très marqués par l’Histoire, parce que la France n’a pas vraiment fait son travail de devoir de mémoire en la matière, notamment, en enseignant dans les manuels scolaires. Par conséquent, si effectivement, on avait grandi tout un chacun, aussi bien aux Antilles qu’en Navarre1 avec cette histoire parce que, dès l’enfance, il y a un rôle pédagogique à jouer, à dire aux enfants que c’est une chose qui n’était pas bien ; la France en tant que telle l’a pratiqué mais on est français, effectivement il faut qu’on assume notre histoire, telle qu’elle est, avec toutes ses facettes, bonnes ou mauvaises – je pense que cela aurait contribué à apaiser un peu les esprits. En revanche, aujourd’hui effectivement ça ressurgit avec force, avec beaucoup de mouvements revendicatifs parce qu’effectivement, il y a eu de la résistance pour véritablement reconnaître qu’il y avait un problème à ce niveau-là.
-It’s complicated in the sense that there is a particular history, there is slavery of course. The deportation of African people towards the West Indies and the Americas essentially for economic reasons, but underlying it, there really was this kind of genocide and you have nevertheless to insist on the fact that slavery, as such, I’m talking about the trade in black people, what I want to emphasise is the progression today that means that slavery is a little bit the ground on which racism fertilises today. I think that people are very marked by history, because France has not really done the necessary work of remembrance, notably when it comes to teaching in school books. As a result, if effectively each one of us had grown up, whether it be in the West Indies or in the Navarre, with this history -because, right from childhood, there is a teaching role to perform, to tell children that there was something that wasn’t good; France as a nation practised it but we are French, effectively we have to take responsibility for our history, such as it is, with all it’s aspects, good or bad – I think that that would have helped calm tempers a little. On the other hand today effectively it comes back with renewed force, with lots of protest movements because effectively, there has been resistance against truly recognising that there was a problem at this level.
-On peut peut-être parler d’Afrique, en termes peut-être de couleur, peut-être par exemple, le Gwoka. Le Gwoka prend un peu sa naissance, sa source de certains rythmes africains, mais à part la couleur et puis peut-être aussi, nos compatriotes qui n’ont pas encore réfléchi par rapport à la créolité, par rapport à ce que l’esclavage a amené pour nous, ont toujours tendance à se repérer par rapport à l’Afrique, on a entretenu une espèce de mythe par rapport à l’Afrique. C’est le pays d’où nous venons, enfin, d’où viennent mes ancêtres, mais il y a quand même 400 ans, quatre siècles qui font que nous nous sommes construits nous-mêmes. Toutes nos coutumes ont été… ce sont des pratiques de descendants d’esclaves qui ont continué, qui font ce que nous sommes maintenant. Donc dire tout le temps, faire tout le temps le parallèle avec l’Afrique, c’est quelque part nous ramener, vers quelque chose qui n’existe pas vraiment pour nous.
-One can talk of Africa, in terms maybe of colour, maybe for example, with Gwoka music. Gwoka to a certain extent is born out of, has its source in certain African rhythms, but apart from colour and maybe also our compatriots – who haven’t yet reflected on the notion of being Creole, on what slavery brought to us – have a tendency always to find our reference point relative in relation to Africa, we’ve maintained this sort of myth concerning Africa. It’s the country where we come from, well where my ancestors come from, but still that was 400 years ago, four centuries in which we have constructed our own identity. All our customs are… they are the ways of the descendants of which have continued, which make us who we are today. So to say all the time, to make a parallel all the time with Africa, is to a certain extent to lead us towards something which doesn’t really exist for us.
Les Antilles, c’est proche et c’est loin… Martinique, Guadeloupe, Saint-Vincent, Marie-Galante, Grenade font rêver. Peut-on les atteindre? Portés aux rythmes de Laurent Voulzy, chanteur compositeur guadeloupéen, quittons les côtes de France en Bretagne à Belle île en mer pour rejoindre les Antilles, à Marie Galante. Né à Paris de parents guadeloupéens, Laurent Voulzy a ressenti dès l’enfance le “sentiment” insulaire.
The West Indies are both close and far away… Martinique, Guadeloupe, Saint-Vincent, Marie-Galante, Grenada make you dream. Are they reachable? Carried away by the rhythms of Laurent Voulzy, Guadelupen singer and composer, we’ll leave the French coast in Brittany at Belle-île-en-mer to meet up in the West Indies, at Marie Galante. Born in Paris to Guadelupen parents, Laurent Voulzy felt right from childhood the sensibility of an islander.
Belle-Ile-en-Mer
Belle-Ile-en-Mer
Marie-Galante
Marie-Galante
Saint-Vincent
Saint-Vincent
Loin Singapour
Far from Singapore
Seymour Ceylan
Seymour Ceylan
Vous, c’est l’eau, c’est l’eau
You, it’s the water, it’s the water
Qui vous sépare
Which separates you
Et vous laisse à part
And sets you apart
Moi, des souvenirs d’enfance
Me, childhood memories
En France
In France
Violence
Violence
Manque d’indulgence
A lack of tolerance
Par les différences que j’ai
For the differences that I have
Café léger
Light coffee
Au lait mélangé
Mixed with milk
Séparé petit enfant
A separated little child
Tout comme vous
Just like you
Je connais ce sentiment
I know this feeling
De solitude et d’isolement
Of loneliness and isolation
Comme laissé tout seul en mer
As if left all alone at sea
Corsaire
A privateer
Sur terre
On earth
Un peu solitaire
A little lonely
L’amour je le voyais passer
Love I saw pass by
Je le voyais passer
I saw it pass by
Séparé petit enfant
Separated little child
Tout comme vous
Just like you
Je connais ce sentiment
I know this feeling
De solitude et d’isolement
Of loneliness and isolation
Karukera, Calédonie, Ouessant
Karukera, Caledonia, Ushant
Vierges des mers
Virgin oceans
Toutes seules
All alone
Tout le temps
All the time
Vous c’est l’eau, c’est l’eau
You, it’s the water, it’s the water
Qui vous sépare
Which separates you
Et vous laisse à part
And sets you apart
Le sentiment d’être à part, différent, isolé ne vient pas seulement de l’insularité. Martiniquais, Aimé Césaire, poète et homme politique influent, décédé en 2008 à la Martinique, s’est longuement interrogé dans ses oeuvres sur la colonisation,l’esclavage et la considération de la négritude. ‘La Mort du Roi Christophe’, une pièce de théâtre ancrée dans l’histoire de Haïti, connaît régulièrement un succès retentissant à Paris, Avignon. C’est encore par le biais historique que Césaire s’exprime sur la langue de la Martinique, le créole :
The feeling of being apart, different, isolated doesn’t come just from being on an island. From Martinique, Aimé Césaire, the poet and influential politician, who died in 2008 in Martinique, studied in depth in his works the questions of colonisation, slavery and the notion of Negritude. ‘La Mort du Roi Christophe’, a play anchored in Haiti’s history, regularly has achieves resounding success in Paris and Avignon. It is once more with reference to history that Césaire expresses himself about the language of Martinique, Creole:
– Quand j’ai dit une fois devant le général de Gaulle que notre histoire commençait dans la cale des bateaux négriers, il paraît qu’il y a des Martiniquais très assimilés qui ont été tout à fait vexés, tout à fait offusqués. Mais c’est ça, le fait premier. Il ne faut pas en avoir honte; c’est ça la vérité! Si quelqu’un doit en avoir honte, ce sont ceux qui ont fait la traite et non pas ceux qui ont subi la traite, bon. Comment peut-on comprendre la société martiniquaise si on ne tient pas compte que tout cela est signe de société coloniale et raciste? Comment peut-on comprendre la langue martiniquaise, la vraie langue martiniquaise, le créole, si on ne tient pas compte du fait que c’est une langue qui a été formée avec des mots français ou des débris de mots français, mais qui a été restituée par des gosiers1 selon les règles implacables de la phonétique africaine et agglutinée entre eux selon les règles de la syntaxe africaine. Cela me paraît évident. Autrement dit, si on ne veut pas rester à la surface des choses, eh bien on est obligé d’en revenir à ce fait premier, à savoir que nous sommes, mélangés certes, mais que nous sommes des Africains de la diaspora.
-When I said once in front of General De Gaulle that our history began in the hold of a slave ship, it seems there were some well-assimilated Martiniquais who were totally annoyed, totally offended. But, that’s the first point. You don’t have to be ashamed; it’s the truth! If there’s anyone who should be ashamed, it’s those who carried out the trade and not those who were subjected to the trade. How can we understand Martinique society if we don’t take into account that all this is an indication of a colonial and racist society? How can we understand the language of Martinique, Creole, if we don’t take into account the fact the it’s a language which was formed with French words, or the remainders of French words, but which were reconstituted by throats according to the uncompromising rules of African phonetics and clustered together according to the rules of African syntax. That seems obvious to me. In other words, if we don’t want to remain on the surface of things, well then, we’re obliged to go back to this first point, to know who we are, mixed certainly, but members of the African diaspora.
Aimé Césaire a exalté le sens de la fraternité comme étant le seul capable de concrétiser un rapprochement authentique entre les populations :
Aimé Césaire exalted the sense of fraternity as being the only one capable of solidifying an authentic connection between populations:
– Liberté, Égalité, Fraternité: très bien. Mais pourquoi n’a-t-on jamais vu pour nous la fraternité? Nous ne l’avons jamais eue. Nous avons la liberté, comme on peut l’avoir dans le monde. Il y eut un effort pour l’égalité. Mais la fraternité, où est-elle? Je crois qu’on ne pourra jamais l’avoir, la fraternité. Si tu ne me reconnais pas, pourquoi veux-tu que nous soyons frères? Moi, je te respecte, je te reconnais, mais il faut que toi tu me respectes et me reconnaisses. Et là, on s’embrasse. C’est ça, pour nous, la fraternité.
-Freedom, Equality, Fraternity: very good. But why have we never seen fraternity for us? We have never had that. We have freedom, such as is possible in the world. There was an effort for equality. But fraternity, where is it? I don’t believe that we will ever be able to have fraternity. If you don’t recognise me, why do you want us to be brothers? Me, I respect you, I recognise you, but you must respect me and recognise me. And there, we embrace. That’s what fraternity is for us.
La fraternité selon Césaire passe par la compréhension et le respect des cultures. «La culture, c’est tout ce que l’homme a inventé pour rendre le monde vivable et la mort affrontable».
Fraternity, according to Césaire, goes beyond understanding and respect for cultures. “Culture, it’s everything that man has invented to make life more liveable and death easier to confront.”
Vues de France, les Antilles sont un paradis terrestre, terres promises dans les vitrines des agences de voyages. On y va chercher l’exotisme, les plages, la cuisine créole, le rhum, la douceur de vivre. Et l’on s’en remet… au soleil. Fin de parcours. Merci Laurent Voulzy !
Seen from France, the West Indies are a terrestrial paradise, promised lands in the windows of travel agencies. We go there to look for exoticism, beaches, Creole cuisine, rum, the relaxed way of life. And we recover…under the sun. The end of the journey. Thank you, Laurent Voulzy!
Laurent Voulzy Le soleil donne
Laurent Voulzy The Sun Gives
Tape sur nos systèmes
Tapping on our systems
L’envie que tout le monde s’aime
The desire for everyone to love each other
Le soleil donne
The sun gives
Ce vieux désir super
That great old desire
Qu’on serait tous un peu frères
That we could all somewhat be brothers
Le soleil donne
The sun gives
Le soleil donne
The sun gives
De l’or intelligent
Intelligent gold
Le soleil donne
The sun gives
La même couleur aux gens
The same colour to everyone
La même couleur aux gens
The same colour to everyone
Gentiment
Kindly
L’inversion du sujet pour poser une question
Reprenons différentes questions posées par Aimé Césaire dans le document et observons leur construction.
Comment peut-on comprendre la société martiniquaise si on ne tient pas compte que tout cela est signe de société coloniale et raciste?
Mais la fraternité, où est-elle?
Pourquoi veux-tu que nous soyons frères?
1) On constate que les pronoms sujets sont inversés, c’est-à-dire qu’ils sont placés après les verbes. Nous n’avons pas ‘on peut’ mais ‘peut-on?’; nous n’avons pas ‘elle est’ mais ‘est-elle?’; nous n’avons pas ‘tu veux’, mais ‘veux-tu?’
2) On remarque que le verbe est relié au pronom sujet par un tiret.
3) On remarque aussi que la liaison après le ‘t’ est obligatoire à la troisième personne (veut-on / est-elle)
Cette liaison en ‘t’ fait résonner l’interrogation naturellement, à tel point qu’on le retrouve ajouté entre le verbe et le sujet lorsqu’il ne fait pas partie de la conjugaison du verbe. Par exemple :
Liberté, Égalité, Fraternité: très bien. Mais pourquoi n’a-t-on jamais vu pour nous la fraternité?
L’absence de liaison entre ‘a’ et ‘on’ formerait un hiatus entre deux voyelles, difficile à prononcer, c’est pourquoi on écrit et on prononce un t entre deux tirets.
D’autres exemples avec d’autres verbes ?
cueillir des fleurs => ‘cueille-t-elle des fleurs ?’
et même au futur
‘cueillera-t-elle des fleurs ?’
convaincre un adversaire => convainc-t-il / a-t-il convaincu / convaincra-t-il son adversaire ?
aller => va-t-elle déjà à l’école
avoir => aura-t-elle des résultats bientôt ?
Comme vous le voyez, ce ‘t’est très fréquent, à chaque fois qu’un verbe est conjugué avec une voyelle finale – a ou e – à la troisième personne du singulier et utilisé à la forme interrogative avec un pronom personnel.
L’interrogation n’est pas le seul cas à utiliser ce rajout d’une lettre pour rendre la prononciation plus harmonieuse mais, en ce qui nous concerne, c’est tout pour aujourd’hui. Les subtilités ou les irrégularités doivent être étudiées à petite dose, n’est-ce pas? Cela évite la confusion. Il faut apprivoiser les difficultés avec prudence, discernement, et sans précipitation.
Ah j’oubliais, au cas où vous voudriez savoir comment s’appelle ce ‘t’ pour mieux l’apprivoiser, sachez qu’il répond au doux nom de ‘t éphelcystique’.